#4 Le Temple suprême de Dieu

Le Temple suprême de Dieu

Dr Timothy Gillespie

Vous est-il arrivé de rester longtemps dans un café ? Je veux dire, pendant une durée prolongée, suffisamment longue pour que le personnel vous regarde d’un drôle d’air ? Il n’y a pas longtemps, j’ai eu ce genre de comportement à Chattanooga, dans le Tennessee, alors que j’attendais un avion en cherchant une connexion Wi-Fi gratuite. À un certain moment, les membres du personnel me posèrent la question de savoir si j’envisageais de rester toute la journée. Je suppose que j’aurais dû commander plus de plats, ou autre chose, pour apaiser leur inquiétude. Mais leur remarque était juste : je m’étais installé, j’avais « dressé ma tente », pour ainsi dire, et je restai longtemps parmi eux.

 

Cette idée d’habiter avec quelqu’un d’autre, également désigné sous le terme « demeurer », est la première étape, et probablement la plus importante, du processus de formation du disciple. Pour qu’il y ait formation de disciple, il faut qu’il y ait un maître qui assure cette formation et une autre personne qui la suit. Ça a du sens, n’est-ce pas ? Nous espérons que nous ne sommes pas en train de trop simplifier, mais plutôt d’énoncer un simple principe. Pour être présent, il faut être présent. Cette déclaration me rappelle le conseil que mon père, qui était un homme sage, m’avait donné une fois en ces termes : « Rien ne réussit mieux que le succès ! » J’avais d’abord pris ceci pour une réflexion stupide ; mais, plus j’y ai réfléchi, plus je me suis rendu compte que ces genres de truismes étaient juste cela : vrais. Mais nous vivons rarement ainsi notre vie.

 

Avec le développement de l’Internet et des médias sociaux, nous pouvons être présents sans être « présents » Nous pouvons être « proches » tout en étant sur un autre continent. Cette réalité a ses avantages et ses inconvénients ; mais, d’une certaine manière, elle a changé la perception de la proximité. « Proximité » indique dans quelle mesure on est proche de quelqu’un physiquement. On la confond souvent avec « intimité ».

 

Être proche physiquement, c’est de la proximité ; être en contact étroit, c’est de l’intimité. Me suivez-vous dans cette distinction ? Nous sommes appelés à être intimes avec celui qui fait de nous des disciples. Cette intimité prend la forme de « Dieu en nous ». Jean 17.20, 21 déclare : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. »

 

Ce « en » qui est utilisé ici peut être employé dans le sens de « demeurer » ou « habiter ». Demeurer avec une personne, c’est être à la fois proche de cette personne et intime avec elle. Nous utilisons souvent le terme « proximité » parce qu’il est plus tangible, alors que « intimité » l’est un peu moins. Toutefois, on comprend ce que c’est quand on le vit. Cette chose intangible devient tangible à cause de la relation étroite que nous ressentons avec la personne que nous suivons. Être disciple d’une personne, c’est être en relation intime avec elle, la reconnaître comme maître et la suivre.

N’est-ce pas terriblement gênant de demander à une personne mariée comment elle a « compris » si la personne avec laquelle elle est maintenant mariée était celle qu’il lui fallait ? Ces personnes répondent souvent par une déclaration qui ressemble un peu à ceci : « On le sait quand on le sait ; on le sait, tout simplement ! » ÇA NE NOUS ÉCLAIRE PAS BEAUCOUP ; mais, malheureusement, c’est très vrai. On peut dire la même chose d’une relation avec Jésus « en » nous.

 

Si le grand terme théologique qui désigne ce dont nous parlons maintenant vous intéresse, c’est le mot « perichoresis », qui veut dire littéralement « demeurer mutuellement ». En d’autres termes, c’est « moi en toi » et « toi en moi ». Et, dans le cas de Dieu et de Jésus, c’est « Lui en Lui », « Lui en Lui », et « nous en eux ». Le fait qu’il nous est offert de faire partie de cette relation montre la nature même de la grâce de Dieu envers nous : un amour sans mélange, non dilué, sans complexe.

 

Ce fait d’être « en » une autre personne nous amène à parler de la qualité de disciple. La qualité de disciple est une expression qui peut prêter à confusion. Jésus avait des disciples, nous le savons tous ; mais que signifie avoir une relation de disciple avec Jésus ? Le mot disciple, au sens littéral, désigne quelqu’un qui apprend, quelqu’un qui écoute constamment les paroles du maître. Lorsque nous somme appelés à suivre un maître, nous sommes appelés à demeurer en lui, tout ceci avec une connotation maître/élève.

 

Mais la raison pour laquelle l’expression « qualité de disciple » est devenue une expression qui peut prêter à confusion est que nous avons essayé d’uniformiser le processus de formation de disciples d’après le contexte dans lequel nous nous trouvons nous-mêmes. Nous cherchons un processus qui fera simplement passer les gens dans une sorte de programme imposé, et nous nous attendons à trouver un produit tout fait à la fin de ce processus. Il n’y a qu’un seul problème dans cette manière de penser : LES HUMAINS NE SONT PAS DES PRODUITS TOUT FAITS ! Quelque soit ce processus, les humains restent des humains, et ce sont les relations qui font les humains ! La qualité de disciple est d’abord une relation avec un catalyseur destinée à produire le type de croissance ou de développement que nous nous attendons à voir dans notre vie spirituelle.

 

À l’époque du Christ, il n’était pas inhabituel qu’un rabbi ait un groupe de disciples qui voyageaient avec lui, le suivaient et écoutaient ses paroles. En écoutant ses paroles, leurs vies commençaient à refléter son enseignement ; et ceci, le plus souvent, se passait au travers d’une relation de suivi, d’apprentissage et de réflexion. Tout ceci doit avoir lieu pour que nous soyons véritablement « en » Christ. Apprendre sans « demeurer en », c’est comme apprendre dans des livres sans mettre leur contenu en application dans notre vie. Suivre sans écouter, c’est comme marcher aveuglément dans une direction prédéterminée. Mais, en rassemblant toutes ces choses, quelque chose de merveilleux se produit.

 

Penser que nous pouvons apprendre (ce qui est la principale fonction d’un disciple) sans suivre (ce qui est sa fonction secondaire), c’est passer à côté des principales idées transmise par ces mots : apprendre, suivre, et, finalement, croître « en » Jésus.

 

Une fois que nous avons dépassé la relation de proximité dans notre vie spirituelle (en d’autres termes, une fois que l’histoire de Jésus cesse d’être une simple histoire que nous écoutons, et devient notre propre histoire), l’Église devient une communauté au lieu d’être une société de consommation, et la grâce de Dieu s’exprime dans nos relations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église. En nous joignant au corps du Christ, nous trouvons notre place en découvrant nos dons spirituels et en devenant actifs dans la communauté locale du Christ.

 

Je vais peut-être trop vite. Peut-être devons-nous admettre que la volonté de Dieu a toujours été d’être proche de nous. Depuis le commencement, dans le jardin d’Éden, Dieu passait du temps avec nous « vers le soir » (Genèse 3.8). Lorsque nous avons rompu notre relation avec lui simplement en ne lui faisant pas confiance, nous sous sommes séparés de lui, et, depuis, il ne cesse de tenter de nous ramener à lui.

 

Réfléchissons au tableau présenté dans Genèse 3.8, 9. Ça s’est passé après l’apparition du péché. Les versets 7 et 8 nous disent : « Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et, ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. »

 

Même si Dieu savait déjà que cette relation venait de se rompre, il avait un profond désir de communion avec son peuple. Sa grâce se manifesta pour la première fois dans le jardin d’Éden quand il y revint après qu’Adam et Ève eurent manqué de confiance envers lui au point de lui désobéir. Elle se manifesta pour la seconde fois lorsqu’il leur demanda avec grâce : « Où es-tu ? » (Genèse 3.9).

 

Certainement, il n’avait pas besoin de le faire, car il est Dieu. Il connaissait leur cachette. Mais, à cause du péché, ils avaient maintenant honte d’être vus nus. L’unique chose qui avait changé, c’était leur attitude. Lorsque Dieu descendit dans le jardin, il leur donna de multiples occasions de rectifier le mal qu’ils avaient fait. Nous faisons constamment comme Adam et Ève, nous cachant de la face d’un Dieu qui a vu notre nudité ; et qui, en fait, l’a créée ! Nous ne pouvons rien lui cacher. Lorsque nous exprimons notre volonté de le voir habiter en nous, nous prenons pleinement conscience de notre nudité. Les Écritures disent qu’ils étaient nus et qu’ils « eurent peur » (Genèse 3.10) ; autre manière de dire qu’ils éprouvèrent un sentiment de honte qu’ils n’avaient jamais connu auparavant.

 

Lorsque le Christ commence à demeurer dans notre vie, nous prenons de plus en plus conscience de la honte que nous transportons avec nous chaque jour ; ça nous gêne, et ceci pour une bonne raison. Cette honte que nous transportons avec nous nous sépare toujours. Toutefois, le sacrifice que le Christ a accompli sur la croix nous donne une raison de dépasser la honte et d’entrer dans la joie de devenir disciples du Christ.

 

Cette honte est comme une feuille de papier qui brûle dans un feu : elle disparaît tout simplement au fur et à mesure que nous nous engageons à apprendre à suivre Jésus dans notre vie. Plus nous sommes « en » lui, plus nous étudions l’Écriture, qui est peut-être la révélation la plus claire de Jésus-Christ qui nous ait été donnée. Nous découvrons la passion de devenir les mains tangibles de Jésus dans le monde quand nous voyons sa compassion envers nous et quand nous commençons à comprendre que la meilleure manière de parler de Jésus au monde n’est pas simplement de « ne pas pécher », mais de devenir des agents du Royaume tangible des cieux.

 

Nous passons d’une vie qui consacrait trop peu de temps aux autres à une vie consumée par le désir d’aimer passionnément, de montrer avec compassion aux gens du monde qui est Jésus par l’intermédaire de ce que nous faisons pour eux. Nous avons été appelés à nous abandonner totalement et à être occupés à l’œuvre du Christ dans le monde au point de ne pas nous laisser offenser par ceux qui ne croient pas comme nous. Nous les aimons d’abord parce que le Christ nous a aimés le premier et nous a accordé sa grâce avant même que nous sachions que nous en avons besoin.

 

S’engager dans la vie de disciple, c’est d’abord entendre l’appel du Christ ; un appel comme celui qu’il a adressé dans Matthieu 4.19 et dans Marc 1.17, où il nous appelle à « le suivre ». En entendant cet appel et en y répondant, nous devenons aussitôt ses disciples. Nous devenons ceux qui renoncent à tout ce qu’ils connaissent pour aller là où il nous conduit. C’est quelque chose d’effrayant. Ce n’est pas facile ; ce n’est pas confortable non plus. Jésus décrit ce que coûte la qualité de disciple comme un « chemin resserré » (Matthieu 7.14).

 

En fait, chaque fois que vous voyez quelqu’un qui veut suivre Jésus, vous voyez Jésus lui donner un aperçu important de la réalité. Rappelez-vous cette déclaration : « Les oiseaux du ciel ont leurs nids, les renards ont leurs tanières … » (Matthieu 8.20). Le chemin du disciple n’est pas une voie facile qui mène à la popularité, à la célébrité ou à la richesse. Au contraire, la première chose que nous devons faire après nous être engagés à suivre Jésus, c’est de comprendre que nous sommes maintenant, comme lui, étrangers dans un pays étranger : sans abri, sans le sou, et accomplissant la volonté de celui que nous suivons.

 

Il est rare que l’homme aspire à vivre sans domicile. Il est rare qu’une personne décide que sa vie sera différente au point d’être complètement incomprise par la plus grande partie de la société.

 

Durant toutes les années que j’ai passées à travailler avec les sans-abri par le moyen de nos magasins à bon marché dans le sud de la Californie, je n’ai jamais entendu une de ces personnes déplacées dire : « Je suis si heureux que Dieu m’ait envoyé en ce lieu de sans-abri ! » Pour nous, être sans abri est une chose terrible. Et, dans le contexte du monde d’aujourd’hui, c’est exact.

 

Mais peut-être l’idée la plus profonde sur la qualité de disciples est-elle de savoir que, pour vous, le monde n’a plus ni limites, ni murs. Vous allez là où l’Évangile vous appelle, que ce soit sur un autre continent ou tout près de chez vous. Ça peut même être chez vous, ou sur l’Internet. Le monde devient un véritable jardin où répandre l’Évangile de Jésus-Christ et la vie « en » lui. Nous sommes appelés et préparés pour la tâche spécifique que le Christ nous réserve. Il n’appelle jamais sans avoir préparé celui qu’il appelle. C’est une BONNE NOUVELLE pour nous ! Nous ne sommes jamais laissés seuls pour lui obéir sans lui ; car il est « en » nous, et nous sommes « en » lui.

 

Prenons un moment pour examiner comment Jésus est « en » nous :

 

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous » (Jean 14.16–21).

 

Ainsi, il y a cet Avocat, appelé le Saint-Esprit, qui viendra à nous. Il était avantageux que Jésus parte, alors que nous aurions tant aimé qu’il reste. Cette particularité aurait empêché la majorité d’entre nous de lui parler personnellement. Qu’est ce que ça signifie ? C’est comme ceci : Jésus est venu dans un contexte particulier à bien des égards, en ce qui concerne l’époque, le lieu, la culture, la religion, l’appartenance ethnique, la foi, et même le sexe. Il n’est pas venu parce qu’une de ses particularité serait supérieure à une autre, mais parce que c’était le moment parfait pour faire ce qu’il devait faire pour nous dans ce monde. Mais parce qu’il a choisi le moment et le lieu pour le faire, il devait partir pour que sa présence devienne universelle, au lieu d’être limitée à un seul moment et à un seul endroit. Sa vie nous permet de comprendre ce qu’est l’amour incarné ! Mais, en s’en allant, il nous ouvrait à tous l’accès à la relation avec lui et « en » lui. Ce fut un acte spécifique de grâce de nous laisser un Avocat, un Conseiller, qui nous aiderait à prendre conscience de la présence du Christ dans notre vie de tous les jours !

Le Saint-Esprit joue un grand rôle dans la formation de tout disciple. C’est sous sa pulsion, sa direction et son rôle de catalyseur que nous nous sentons poussés à nous engager dans une relation délibérée avec Jésus-Christ. La fonction du Saint-Esprit est de nous diriger continuellement vers Jésus-Christ :

« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. […] Quand sera venu le consolateur, […] il rendra témoignage de moi. […] Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement […] parce qu’ils ne croient pas en moi. […] Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu. […] Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera » (Jean 14.26 ; 15.26 ; 16.8, 9, 13, 14).

 

Telle est la fonction continuelle du Saint-Esprit. L’Esprit est le plus présent là où Jésus est le plus au centre. Ainsi, de même que Jésus est devenu le point central de notre qualité de disciples, le Saint-Esprit l’est aussi. Le Saint-Esprit n’est pas offusqué d’être négligé tant que le Christ ne l’est pas. Notre « progrès » dans notre qualité de disciple est directement lié à la place centrale que nous accordons à Jésus. Cette attention centrée sur le fait d’être en lui effacera notre culpabilité et notre honte, corrigera nos pensées et nous donnera l’énergie nécessaire pour notre service. C’est l’élément catalyseur pour la vie en Christ dont nous avons toujours rêvé.

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué : les petits enfants sont fascinés par ce qui brille dans l’obscurité. Je suis constamment attiré vers notre pièce la plus obscure pour voir le nouveau jouet de mon enfant, « brillant dans l’obscurité ». Des dents de vampire aux plâtres pour les os brisés, ils aiment ce qui brille dans l’obscurité. Le secret, pour ces jouets brillants, est qu’ils doivent être rechargés en les exposant à la lumière. Plus ils restent en présence de la lumière, plus ils brillent lorsqu’ils sont dans l’obscurité. C’est un jouet merveilleux, et peut-être aussi une bonne métaphore.

Ce que je n’ai jamais vu, c’est un jouet brillant dans l’obscurité, dont l’éclat dépasse celui de la lumière qui le recharge. Il semble que ce soit parfois ce que les chrétiens essaient de faire avec leurs progrès dans leur qualité de disciple : ils veulent briller plus que la lumière, pas pendant qu’ils sont dans l’obscurité, mais pendant qu’ils sont dans la lumière elle-même. Ça arrive lorsque nous prenons la qualité de disciple comme une fin et non comme un moyen. La fin, c’est Jésus-Christ, et nous aspirons à l’intimité avec lui, non à la proximité avec lui. Il arrive parfois que la qualité de disciple devienne une recherche pour briller plus que la lumière, alors que c’est en réalité le processus qui consiste à rechercher de plus en plus la lumière en vue de briller dans l’obscurité.

Mais nous devons nous souvenir que même la plus grande lumière du jouet qui brille dans l’obscurité ne pourra jamais éclairer notre chemin. Nous devons toujours ouvrir la voie à la lumière, au soleil et au Fils. Nous pouvons être des chrétiens qui brillent dans l’obscurité, mais seulement par la qualité de notre relation avec Jésus-Christ. Nous ne pouvons briller que si nous sommes en contact avec la lumière qui nous recharge. Nous suivons cette lumière, nous COURONS APRÈS cette lumière, car c’est la lumière que nous reflétons.

Nous avons été invités à vivre en Christ et à être intime avec lui. C’est un appel merveilleux à le « suivre » et à aller partout où il nous ordonne d’aller. Notre qualité de disciple implique que nous suivions, que nous apprenions, et que nous croissions en Jésus-Christ. Il nous accorde les dons, les outils et le Conseiller pour le faire. Si nous pensons que la qualité de disciples, c’est seulement la tentative solitaire d’être « comme Jésus », nous avons manqué la cible. La qualité de disciple est un merveilleux processus qui consiste à chercher, à suivre et apprendre au sujet du Christ, en Christ, à travers la communauté du Christ et en elle. Ce n’est jamais une œuvre solitaire, ce n’est jamais une œuvre difficile à réaliser, ce n’est jamais un fardeau ; ce n’est pas plus difficile que de transporter un diamant. Je n’ai jamais entendu personne dire : « Oh, ce diamant est trop lourd à porter ; je voudrais le poser ! » Non, nos bras sont suffisamment solides pour porter ce qui nous est précieux. La bonne nouvelle, c’est que Jésus a des bras pour porter ce qui lui est précieux. D’une certaine manière, nous sommes les diamants que Jésus porte avec lui et en lui.

Quel Dieu de grâce nous servons !