Avez-vous jamais eu le désir de voir Dieu en face ? Je me souviens que, quand j’ai commencé à Le suivre, je me mettais à genoux sur le sol de mon appartement sombre du sous-sol pour Lui demander de se révéler à moi personnellement. Je plissais les yeux, et, parfois, j’appuyais les paumes de mes mains sur mes yeux pour voir des étincelles. Je plaidais avec Lui et m’accrochais à l’espoir de Le voir bientôt.
Cela fait maintenant deux décennies, et je n’ai pas encore vu Jésus en personne. Mais je suis convaincu de L’avoir vu en pleine action. En jetant les regards en arrière, je vois dans ma vie des changements que je n’ai pas produits moi-même.
Avez-vous jamais vu Jésus ? À moins d’être âgé de près de deux mille ans, il est probable que vous ne L’avez jamais vu. Mais croyez-vous en Lui ? J’espère que votre réponse est Oui. Mais pourquoi croyez-vous ?
Ou bien, qu’en est-il de ceux parmi nous qui ne savent que penser de Jésus ? Qu’en est-il de ceux qui luttent avec la foi ? Quels sentiments avez-vous en ce moment ? Ne seriez-vous pas de l’avis de ceux qui pensent que, si en effet Dieu était vivant et réel, Il vous donnerait la preuve qu’Il existe et qu’Il est bien réel ?
La Bible nous fait cette promesse : « C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 4.29). Avez-vous personnellement cherché Dieu de tout votre cœur ? Prenez un moment pour réfléchir sérieusement et vous poser la question : « Ai-je jamais cherché Dieu de tout mon cœur ? » Si vous répondez Non à cette question, je vous lance ce défi : si en fait Dieu est réel, ne vaudrait-il pas la peine de Le chercher de tout votre cœur ?
Jésus, après sa mort et sa résurrection et peu avant son ascension, dit à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28.19). Un disciple est quelqu’un qui suit, quelqu’un qui suit Dieu de tout son cœur. La bonne nouvelle est que Dieu est toujours celui qui prend les devants, qui nous invite à venir à Lui et à Le suivre. Il ne nous force jamais à Lui répondre, mais Il continue à nous chercher, se révélant à nous espérant qu’un jour nous nous abandonnerons à Lui et recevrons le don gratuit du salut.
Il y a dans l’Écriture une histoire qui traite quelques-uns des divers points que nous abordons ici. C’est l’histoire de quelqu’un qui a vraiment cherché et vu Jésus. C’est l’histoire de l’aveugle Bartimée, que nous trouvons dans Marc 10.46–53.
Nous savons tous que Bartimée était physiquement aveugle ; et, si vous êtes en ce moment même en train de lire ceci, il est probable que vous n’êtes pas comme lui. Mais avez-vous déjà eu le sentiment d’être spirituellement aveugle ?
Je crois qu’il y a plusieurs informations que nous pouvons tirer de ce passage de l’Écriture, qui peuvent nous encourager dans notre cheminement avec Jésus. Il y a quatre points principaux que nous allons explorer aujourd’hui et qui peuvent nous aider à identifier le vrai disciple de Jésus.
Prions : Seigneur, alors que nous ouvrons Ta Parole, nous Te prions de nous parler à travers elle. Enseigne-nous ce que signifie être disciple, quelqu’un qui suit véritablement le Christ. Que Jésus soit élevé ici même, de sorte qu’ainsi Il attire tous les auditeurs à Lui. Au nom de Jésus, Amen.
Si vous avez vos Bibles, je voudrais vous inviter à ouvrir avec moi l’Évangile de Marc au chapitre 10.
Marc 10.46 : « Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin. »
Essayons de reproduire dans notre esprit la scène qui se déroule ici. Jésus et ses disciples, suivis d’une grande foule, étaient en voyage. Ils traversaient la ville de Jéricho. Il faisait chaud, et il y avait la poussière. En traversant les portails de la ville, ils passèrent devant un aveugle nommé Bartimée. En hébreu, « bar » signifie « fils ». Ainsi, cet aveugle était connu littéralement sous le nom de « fils de Timée ». C’est à peine s’il avait sa propre identité.
Pour la plupart d’entre nous, il serait difficile de s’imaginer aveugle, et encore plus de s’imaginer en train de mendier sa nourriture. Ce pauvre homme était littéralement au bas de l’échelle sociale. On ne peut pas tomber beaucoup plus bas. La bonne nouvelle est que Bartimée avait des atouts dans sa vie. Un de ceux-là, et non des moindres, était qu’il n’était pas sourd.
Je voudrais vous poser une question : avec quoi « voyez-vous » si vous êtes aveugle ? Si vous me répondez que c’est avec les oreilles, je dirais que vous avez raison. En fait, en fermant les yeux pendant un moment seulement, nous nous rendons compte que nos oreilles deviennent plus sensibles pour détecter les bruits que nous n’aurions pas pu déceler si nos yeux étaient ouverts.
Imaginez Bartimée assis au bord de la route jour après jour. La nouvelle qui était sur toutes les lèvres était que le Messie, Jésus de Nazareth, passait par là. Il avait guéri les malades dans les villes où il était passé. Avec des oreilles hyper-sensibles, Bartimée entendait les témoignages des témoins oculaires qui traversaient les portails de Jéricho. Il entendait ainsi les histoires telles que :
Peux-tu le croire ? Cet homme-là, qui avait une main sèche, s’est approché de Jésus pour Lui demander de le guérir. Lorsque Jésus lui a dit « Étends ta main », cet homme avait envie de Lui répondre : « Seigneur, ma main est comme ça depuis toujours. » Mais Jésus lui a dit tout simplement : « Étends ta main. » Lorsque cet homme a finalement étendu la main comme Jésus lui demandait de le faire, sa main fut guérie !
Bartimée se disait : « Si seulement, je pouvais rencontrer Jésus, Il pourrait me redonner la vue. » Puis un jour, le grand Initiateur vint à passer par là.
Marc 10.47, 48 : « Il entendit que c’était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort : Fils de David, aie pitié de moi ! »
Au verset 47, Bartimée entendit une agitation qu’il n’avait jamais entendue auparavant. Une grande foule traversait sa ville. Aussi commença-t-il à demander : « S’il vous plaît, quelqu’un peut-il me dire la cause de cette agitation ? » Un passant entendit la requête du mendiant et lui dit que c’était Jésus de Nazareth qui passait par là. Au même instant, Bartimée, convaincu au fond de lui-même que ceci pouvait être l’occasion pour lui d’être guéri, se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Mais, malheureusement, le Roi des rois ne pouvait pas entendre sa voix. En plus de cela, les gens lui disaient de se taire. Était-ce parce que les habitants de Jéricho étaient si fiers de leur ville qu’ils ne voulaient pas qu’un aveugle, nauséabond et sans domicile, donne une piètre image de leur ville ?
Quelle qu’ait été leur motivation, Bartimée avait un choix à faire. Soit il écoutait ce que les gens lui disaient de faire, soit il suivait ce que Dieu lui mettait à cœur. Il opta pour la seconde solution. La Bible déclare qu’il cria encore plus fort la seconde fois : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Dans cette vie, quand il s’agit de suivre la volonté de Dieu, il y a très souvent des gens qui tentent de vous décourager. Vous devez alors décider qui vous allez suivre. Parfois, ça signifie choisir entre nos amis et Jésus. Dans ce cas, Bartimée fit le meilleur choix. Sans tenir compte de ceux qui lui ordonnaient de se taire, il cria encore plus fort.
Ainsi, la première caractéristique d’un disciple de Jésus est qu’il CRIE PLUS FORT à Dieu quand il est dans le besoin. Si vraiment vous voulez voir Dieu, vous devez être disposé à crier plus fort à Lui.
Voyez ce qui est arrivé à Bartimée après qu’il ait crié pour la seconde fois :
Marc 10.49, 50 : « Jésus s’arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau, et, se levant d’un bond, vint vers Jésus. »
C’est après que Bartimée ait crié pour la seconde fois que Jésus s’arrêta et l’appela. Parfois, dans notre cheminement de la foi, nous allons vers Dieu plusieurs fois pour un sujet particulier. Même Jésus, dans le jardin de Gethsémané, adressa la même prière à son Père à trois reprises. Dieu est toujours fidèle envers nous, et parfois persister dans nos prières en vaut la peine.
Remarquez qu’au verset 49, Jésus s’arrête et demande à d’autres personnes d’appeler l’aveugle. En imaginant comment l’histoire s’est déroulée, je vois Jésus s’arrêtant pour regarder dans sa direction et apercevant un groupe de « gens sympathiques » arrêtés sur le chemin du mendiant. Ce sont les mêmes qui venaient de lui donner l’ordre de se taire parce qu’ils ne voulaient pas que Jésus voie les « vilaines » choses de la ville de Jéricho. Maintenant, Jésus se tourne vers ces hommes, les regarde dans les yeux et leur demande d’appeler Bartimée. 1 Corinthiens 1.27 dit : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. » Il arrivera un moment où les gens qui vous découragent de suivre Dieu seront remis à leur place.
Alors ces gens, tous les regards tournés vers eux, se tournent vers le pauvre mendiant pour lui dire : « Réjouis-toi, il t’appelle. » Aussitôt, nous dit la Bible, cet homme sans domicile jeta son manteau, se leva d’un bond et alla vers Jésus.
Parfois en lisant notre Bible, nous survolons ses déclarations sans vraiment nous arrêter pour réfléchir à ce que nous venons de lire. De tout ce que Bartimée aurait pu faire, pourquoi décida-t-il de se débarrasser de son manteau ? Pourquoi ce détail est-il rapporté dans le texte biblique ? Nous aurions sûrement compris le message même si ce détail n’avait pas été mentionné.
Pourquoi donc ce détail apparemment insignifiant est-il rapporté ici ? Réfléchissons-y. Combien possède ce mendiant, d’après vous ? Peut-être ce manteau était-il le seul bien qu’il possédait. Pourquoi s’en débarrassa-t-il avant d’aller d’un bond vers Jésus ?
Naturellement, le Saint-Esprit était à l’œuvre dans la vie de Bartimée lorsqu’il cria à Jésus sans craindre de paraître ridicule, et lorsqu’il laissa derrière lui ses biens terrestres pour aller vers Jésus. Bien sûr, l’aveugle n’avait pas beaucoup de choses à abandonner ; mais cette information a de riches implications pour nous.
Tout disciple de Jésus-Christ doit renoncer à lui-même. Lorsque Jésus appela ses 12 premiers disciples, il leur dit simplement : « Viens et suis-moi. » Dans le cas de certains disciples, il est dit qu’ils abandonnèrent leurs filets pour suivre Jésus. Certains étaient des pêcheurs qui travaillaient pour leur père. Ceci veut dire que, lorsque Jésus les appela, non seulement ils abandonnèrent leur gagne-pain, mais aussi le confort de leur vie familiale.
Bartimée fut convaincu de tout laisser derrière lui pour aller à Jésus. Le Saint-Esprit vous convaincra de faire de même. Répétons-le : tout disciple de Jésus doit, sous l’action du Saint-Esprit, renoncer à lui-même.
La Bible rapporte qu’après avoir abandonné son manteau, il SE LEVA D’UN BOND. Avez-vous jamais été convaincu de faire quelque chose, puis au lieu de le faire aussitôt, vous avez commencé à examiner les motivations ? Par exemple, il peut arriver que Dieu vous mette à cœur de lire la Bible. Mais, si nous ne le faisons pas aussitôt, des idées telles que « Je le ferai ce soir » nous remplissent l’esprit. Que se serait-il passé si Bartimée avait eu une telle attitude ? Il se peut très bien qu’il aurait manqué l’occasion de se saisir des bénédictions que Dieu avait en réserve pour lui.
Ce point va même de pair avec cette réalité simple, qui est que tout disciple doit renoncer à lui-même. Lorsque Dieu nous met à cœur de faire certaines choses, soyons ceux qui renoncent à eux-mêmes, se lèvent d’un bond et Le suivent là où Il nous conduit.
Quelles sont les deux étapes que doit suivre tout disciple de Jésus-Christ ?
Continuons cette histoire pour en découvrir la suite :
Marc 10.51 : « Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. »
Imaginez-vous faisant partie de cette foule, ce jour-là. Cela fait quelques jours que vous suivez Jésus, et vous avez été témoin des miracles qu’il a opérés. Vous avez vu comment des étrangers sont accourus vers Jésus pour seulement toucher sa robe et être guéris. Vous avez entendu l’histoire de Jésus marchant sur les eaux, apaisant la tempête, transformant une petite quantité de nourriture en une réserve de nourriture suffisante pour nourrir des milliers de personnes. Ces expériences sont trop nombreuses à compter. Il est clair que Jésus est le Messie, le Sauveur du monde !
Tout ceci dit, pourquoi donc Jésus osa-t-il demander à l’aveugle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » N’était-ce pas évident ? Si j’avais été là ce jour-là buvant de l’eau, je l’aurais recrachée sous l’effet de la surprise provoquée par le fait que Jésus ait posé une telle question.
La réalité est que Jésus nous demande, à vous et à moi : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? » à chaque instant, chaque jour, chaque semaine, de chaque mois de chaque année. Pourquoi donc demanda-t-il à cet aveugle ce qu’il voulait ?
Avant de répondre à cette question, réfléchissons à une autre. À quoi ressemble votre vie de prière en ce moment ? Pensez-vous que vous avez une communication solide avec Dieu ? Ou bien est-ce que votre vie de prière n’est qu’une série de demandes ? Par exemple, priez-vous ainsi : « Seigneur, merci pour cette journée. Veuille pardonner mes péchés et me sauver quand Jésus reviendra. Au nom de Jésus, Amen » ? Est-ce mal de demander à Dieu de pardonner nos péchés ? Pas du tout. Mais n’est-ce pas mieux de demander pardon à Dieu pour des péchés précis dans votre vie ? La réponse est Oui.
La Bible déclare que nous pouvons en fait demander des choses à Dieu avec de mauvaises motivations. Jacques 4.3 dit : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » Il est intéressant de remarquer que, dans le même chapitre de l’Évangile de Marc (10.36), Jésus pose à Jacques et à Jean la même question qu’il a posée à Bartimée : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Quelle réponse lui donnèrent Jean et Jacques ? « Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire » (Marc 10.37). Jésus ne donna pas de suite favorable à leur requête, parce que leur motivation était mauvaise ; leur cœur n’était pas là où il le fallait.
Lorsque Jésus posa la question à Bartimée, sa réponse fut simple : « Maître, que je recouvre la vue. » L’acte de Bartimée rapporté ici exprimait clairement à Jésus ce qu’il cherchait. Le Créateur de l’Univers ne connaissait-Il pas les désirs de son cœur ? Certainement ! Mais ceci ne changeait en rien le fait qu’Il voulait entendre Bartimée dire clairement ce qu’il désirait.
Ainsi, la prochaine fois que vous prierez Dieu, au lieu de dire simplement « Seigneur, pardonne mes péchés », prenez le temps de sonder votre cœur et de réfléchir aux péchés précis que vous avez commis. Alors, vous pourrez vous approcher de Dieu pour Lui dire exactement ce pourquoi vous demandez Son pardon. Être précis avec Dieu est un autre attribut que doit manifester tout disciple de Jésus-Christ.
Avant de considérer la quatrième et dernière information que nous tirons de cette histoire, récapitulons les trois que nous avons identifiés jusqu’ici sur ce que doit faire le vrai disciple de Jésus-Christ :
Enfin, le quatrième et dernier point se trouve dans le dernier verset de Marc 10 :
Marc 10.52, 53 : « Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin. »
De nombreuses leçons intéressantes se dégagent de ce verset et mettent en relief un autre miracle de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Ici, Bartimée vient de dire clairement : « Maître, que je recouvre la vue. » Aussitôt, Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » La Bible nous dit que Bartimée ne fut plus aveugle à partir de ce moment, parce que sa vue avait été totalement restaurée. La question qui vous est posée est celle-ci : Jésus a-t-il dit au mendiant : Bien, voici ce que Je te propose. Je comprends que tu veuilles recouvrer la vue. Je peux te guérir à condition que tu apposes ta signature ici en me promettant d’aller à l’église tous les sabbats, de donner 10 pour cent de ton revenu à l’Église et de me servir tous les jours de ta vie ? Y a-t-il eu un contrat entre Jésus et Bartimée ? Y a-t-il eu une négociation sur la question ? Non ! Jésus a déclaré que c’est la foi de l’aveugle qui l’avait sauvé.
Dans Marc 9, nous trouvons une histoire qui apporte beaucoup de courage et d’espérance à ceux qui luttent avec la foi :
14 : « Lorsqu’ils furent arrivés près des disciples, ils virent autour d’eux une grande foule, et des scribes qui discutaient avec eux. 15 Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer. 16 Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ? 17 Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j’ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d’un esprit muet. 18 En quelque lieu qu’il le saisisse, il le jette par terre ; l’enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J’ai prié tes disciples de chasser l’esprit, et ils n’ont pas pu. 19 Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le lui amena. 20 Et aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant. 21 Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il. 22 Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. 23 Jésus lui dit : Si tu peux ! … Tout est possible à celui qui croit. 24 Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! 25 Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant, et n’y rentre plus. 26 Et il sortit, en poussant des cris, et en l’agitant avec une grande violence. L’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu’il était mort. 27 Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout. 28 Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit ? 29 Il leur dit : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. »
« Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » Ceci vous dit-il quelque chose ? Jésus avait enseigné : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17.20). Chaque disciple de Jésus aura la foi. Elle arrive plus naturellement chez certaines personnes que chez d’autres. Pour certains d’entre nous, la foi est parfois une lutte. Dieu connait votre cheminement et sait que la vie n’est pas facile. Ne pouvez-vous pas au moins faire cette prière : « Jésus, je crois, mais viens au secours de mon incrédulité ! » C’est magnifique que Dieu entende et réponde à cette prière ! En outre, il est magnifique qu’avec une foi à la taille d’une graine de moutarde, Jésus nous promet que nous pouvons déplacer des montagnes. Et la réalité est que la montagne représente votre cœur et le mien. Voyez-vous, Dieu ne vous forcera jamais à bouger ; mais, avec la foi, Dieu remplace votre cœur de pierre par un cœur de chair.
Revenons à l’histoire de Bartimée, qui a désormais recouvré la vue. Sa foi de la taille d’une graine de moutarde l’a guéri. Ses premiers regards se portèrent sur Jésus. Je suis certain que lui et la foule se sont réjouis de ce miracle qui venait de se produire sous leurs yeux. Un aveugle a recouvré la vue ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Ce chapitre se termine sur un verset qui nous apprend que Bartimée « suivit Jésus » (verset 53). Il était libre de faire ce qu’il voulait ; mais il prit la décision de suivre Jésus. C’est l’aspect le plus essentiel de la qualité de disciple : le disciple est celui qui suit. Le disciple de Jésus est celui qui suit Jésus. C’est précisément ce que fit Bartimée : il suivit Jésus. Quiconque suit Jésus a une histoire à raconter. Bartimée pouvait dire littéralement « Autrefois j’étais aveugle, mais maintenant j’ai recouvré la vue » (Jean 9.25). Sur le plan spirituel, ceci devait être le témoignage et l’expérience de tout disciple de Jésus : « Autrefois, j’étais dans les ténèbres, mais maintenant je marche dans la lumière ! »
Ce que ceci nous apprend, c’est que tout disciple de Jésus-Christ a un témoignage à raconter. Et ce n’est pas seulement une histoire qui a un début et une fin ; c’est un témoignage continu, une histoire en perpétuelle évolution, sur la manière dont Dieu a œuvré et continue d’œuvrer dans votre vie. Bartimée aurait pu retourner à la mendicité (après tout, il y avait beaucoup de mendiants qui n’étaient pas aveugles). Mais, au lieu de cela, il fit le bon choix de suivre Jésus et de rendre témoignage de sa bonté.
Apocalypse 12.11 dit : « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. » Qui a été vaincu ? Satan. Votre témoignage peut avoir une influence dans la vie de ceux qui écoutent et peut les aider à être victorieux sur Satan et à être des disciples de Jésus !
Votre plus grand témoignage, c’est que vous suiviez Jésus et non vous-même. C’est ce que signifie être disciple de Jésus : c’est suivre Jésus là où Il nous conduit.
Ainsi le quatrième point est tout simplement : TÉMOIGNER !
Récapitulons ensemble ce que représente le fait d’être disciple de Jésus-Christ :
Terminons par un mot de prière :
Seigneur Jésus, merci pour cette journée et pour cet instant passé dans Ta Parole. Continue à nous guider et à diriger nos vies. Enseigne-nous ce que signifie être Tes disciples. Aide-nous à nous consacrer à Te rechercher dans tous les détails de notre vie, en passant du temps avec Toi chaque jour et en réclamant la réalité de Ta présence avec nous. Jésus, guide-nous et dirige-nous. Qu’il y ait en nous moins du pauvre « moi » pécheur et davantage de Toi ! En ton nom, Amen !
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