Lorsque je discute, j’aime avoir un peu de marge de manœuvre. Je pense que c’est logique. Je veux dire, je sens que j’ai raison, mais je veux m’assurer d’avoir une échappatoire si j’ai tort ! Par exemple, je ne dirai jamais que je suis un très bon musicien. J’aime jouer de la musique ; j’ai même été payé pour jouer de la musique ; en fait, j’ai même voyagé dans le monde entier pour jouer de la musique. Mais je ne prétends pas ÊTRE un musicien. J’aime penser que je le suis ; mais je ne prétends pas l’être. Si quelqu’un me le demande, je réponds quelque chose comme : « Certaines personnes le pensent … » Ou autre chose de ce genre. Je n’aime pas faire ces déclarations audacieuses et affirmatives qui ne me permettent pas de faire marche arrière sans perdre la face.
Soyons réalistes : j’ai déjà eu tort, et je suis sûr que ça se produira de nouveau.
Vous voyez, c’est une chose de dire que je suis musicien.
Mais c’est autre chose de dire : « Je suis LE musicien. »
Et c’est encore autre chose de dire : « JE SUIS LA MUSIQUE ! »
Si vous tourniez vers la personne assise à côté de vous en ce moment pour lui dire ces phrases dans un ordre décroissant, elle vous répondrait de la manière suivante :
— Je suis musicien.
— Impressionnant ! Quel genre de musique jouez-vous ?
— Je suis LE musicien.
— Oh là là ! (au fond de lui-même : Ce type-là est vraiment arrogant !) J’aimerais vous entendre jouer (au fond de lui-même : Ça, tu dois nous le prouver !)
— JE SUIS LA MUSIQUE !
— Hum ! (au fond de lui-même : Je n’ai jamais rien entendu de si ridicule et égocentrique de ma vie ! Ce type se prend pour la musique incarnée ! Ce qu’il prétend être est ridicule).
Et ce serait ridicule de le prétendre ! Je ne le fais donc pas.
Mais Jésus fait ces déclarations, et nous devons réfléchir à ce qu’il faut faire en faire…
Il ne nous laisse aucune marge de manœuvre.
Il dit ceci :
Tout ceci remonte à Exode 3.14, où Dieu a prononcé cette phrase : « Je suis celui qui suis. » Dans cette phrase se trouve l’essence du simple fait d’être. Sans Dieu, rien ne peut « être ». Il n’y a en réalité aucune existence en dehors de Dieu !
En définitive, avec ces genres de déclarations, nous ne disposons d’aucune marge de manœuvre. Nous devons soit accepter ces choses comme vérité, soit passer à autre chose. En temps de guerre, l’ultime idée de la réalité est la possibilité d’une défaite. Il n’y a aucune pensée au-delà de ceci ; et c’est pourquoi il y a quelque chose qu’on appelle s’abandonner. Nous nous abandonnons, nous cessons le combat, et nous cédons face à ce qui se dresse contre nous.
De la même façon, nous sommes invités à surmonter nos doutes en croyant aux paroles non négociables que Jésus a prononcées sur Lui-même. Ces paroles, belles et terrifiantes, qui nous obligent à trouver la foi dans le Christ, sont les mêmes qui nous convainquent de nous abandonner aux torrents de Son immense amour.
Mais ces paroles sont parfois dures. Nous le constatons dans l’épisode qui eut lieu peu après que Jésus ait nourri 5000 personnes.
Jean 6.47–51 : «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde ».
Vous voulez manger ? Mangez-moi donc…
Ce n’est pas facile à comprendre. Ce sont des paroles comme celles-ci qui ont poussé des gens à prendre la décision de s’abandonner à ce que Jésus disait. Ce sont ces mêmes paroles qui ont repoussé plusieurs autres personnes, qui ne pouvaient simplement pas comprendre ce qu’il proposait sur Lui-même.
Jean 6.60 : « Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? »
Mais il ne s’arrêta pas là. Jésus n’était pas seulement la nourriture. Il était aussi la lumière.
Jean 9.1–7 : « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s’en retourna voyant clair ».
Tu veux recouvrer la vue ? Regarde-moi…
Grandes déclarations provenant d’un grand Dieu ! Déclarations fortes de l’Homme/Dieu, Jésus-Christ ! Vous pouvez voir où ça nous mène : Jésus veut que nous nous abandonnions à ce qui est plus que de simples propositions : Il veut que nous nous abandonnions à tout ce qui fait ce qu’Il est. Il est Dieu, et Il ne nous laisse pas de place pour la discussion.
Il a déjà suggéré qu’Il est notre nourriture et notre lumière ; mais Il ne va pas se contenter de ces fortes déclarations sur le fait « d’être ».
Je suis la porte
Jean 10.1–10 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. »
Tu veux trouver la sécurité ? Tu la trouveras en moi…
Rien ne peut être plus réconfortant que l’idée d’un Dieu qui englobe tout. Nous sommes invités à nous abandonner à la sécurité qu’Il nous offre, à Son jugement, à Sa volonté pour notre vie. Ce n’est pas une petite chose que Jésus nous demande : Il veut être Celui qui nous apporte le soutien, le confort et la sécurité. Nous Lui appartenons, et en tant que tels, c’est Sa responsabilité de veiller sur nous.
Je suis le bon berger
Jean 10.11–16 : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. »
Tu veux être protégé ? Je peux te protéger…
J’avais un copain qui travaillait comme livreur de pizzas. La politique de son entreprise, c’était que, lorsque quelqu’un s’approchait d’un livreur pour lui voler l’argent qu’il transportait, il devait simplement lui jeter l’argent et s’enfuir. Pas très courageux, mais très astucieux ! L’entreprise savait qu’il y aurait une perte financière chaque mois à cause de cela, mais tout allait bien, pourvu que leurs employés soient en sécurité. Il y eut une fois un nouvel employé qui décida de prendre les choses en mains lorsque quelqu’un se présenta devant lui, armé d’un couteau. Naïvement, il résista et protégea les pizzas. Mais, quelques instants plus tard, ayant reçu quelques bons coups, les pizzas et l’argent envolés, il se rendit compte que la politique de son entreprise avait du sens.
D’un autre côté, nous sommes protégés par le Dieu de l’Univers, la force indéniable qui nous permet de vivre, et de vivre dans l’abondance. Nous sommes bénis d’être sous sa domination ; et, en tant que tels, nous sommes protégés par le Roi de l’Univers. On dirait que c’est l’endroit idéal ou il faut être, si vous me demandez !
Je suis la résurrection et la vie
Jean 11.21–25 : « Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »
Tu veux vivre ? Je suis la vie ; vis en moi…
Qui a été victorieux de la mort ? Jésus, et Jésus seul. Il a pu vaincre la mort par la puissance du Saint-Esprit ; et cette même puissance est à notre disposition. Mais, encore plus que simplement l’idée de la résurrection est l’idée que nous pouvons vraiment VIVRE la vie du Royaume de Dieu aujourd’hui. C’est une puissante métaphore, le Royaume de Dieu ; et nous sommes introduits non seulement dans la métaphore, mais dans la réalité de ce qu’est vraiment la VIE !
Et, au-delà de la vie, Jésus maintient sa prétention d’être :
Le chemin, la vérité et la vie
Jean 14.1–6 : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Tu veux savoir le chemin ? Suis-moi, et tu vivras…
Il éclaire le chemin, et Il est le chemin. Il prêche la vérité, et Il est la vérité. Il donne la vie et l’embellit. Ce sont là de grandes choses auxquelles nous devons nous abandonner ! C’est pour cela que nous parlons du cheminement chrétien comme d’un abandon de soi-même. Il est irrésistible par sa capacité à sauver, à éclairer le chemin et à créer la vie, une vie abondante. C’est une marée virtuelle d’amour et de compassion qui se déverse sur nous, et nous sommes invités à vivre cette vie !
Je suis le cep (Je suis la nourriture)
Jean 15.1–5 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »
Vous aurez toutes choses en moi ; je suis la nourriture.
Je pense que vous pouvez sentir que Jésus nous donne ici un modèle. Jésus inclut tout ce que signifie « ÊTRE ». La même chose a été faite dans le livre de l’Exode. Jésus revendique la suprématie sur tout ce qui existe. Nous voyons que Paul l’avait compris dans l’épître aux Colossiens, dans laquelle il fait écho aux paroles de Jésus dans un magnifique monologue exprimant qui est Jésus.
La suprématie du Fils de Dieu
Colossiens 1.15–23 : « 15 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 18 Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. 19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; 20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. 21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, 22 pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre. »
Quelle magnifique déclaration d’abandon au concept, à l’éthique et à la personne de Jésus-Christ ! Si seulement nous pouvions vivre notre vie dans une telle beauté et dans une telle compréhension ! Toutefois, lorsque nous entrons en contact avec la puissance du grand « JE SUIS », nos réactions sont souvent tout à fait différentes. Examinons deux autres occasions où Jésus a dit : « Je suis ».
Jean 8.56–59 : « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple. »
En tant qu’êtres humains, nous comprenons rarement ce qu’il faut faire lorsque quelqu’un avance des prétentions qui ne cadrent pas avec notre point de vue sur le monde. Et les prétentions de Jésus ne cadrent absolument pas avec ce point de vue ; à moins qu’elles ne soient vraies ! Nous avons tendance à réagir violemment quand nous ne croyons pas ou quand nous sommes confrontés à la compréhension de ce que signifie entrer en contact avec le grand « JE SUIS ».
Jean 18.4–6 : « Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. »
« Ils reculèrent et tombèrent par terre. » Quelle puissance ! Ils eurent une réaction littérale et physique en se rendant compte de qui était Jésus. C’est l’abandon forcé. Jésus aurait pu les maintenir au sol ; mais, au lieu de cela, il se livra volontairement à ceux-là même qui allaient le persécuter.
À quand remonte la dernière fois où vous avez été confronté à une vérité si réelle que vous vous êtes retrouvé assis par terre ? Pas souvent, je parie ; peut-être même jamais. Telle est l’effet irrésistible de découvrir qui est vraiment Jésus. Il est le centre et la circonférence de notre foi, dont nous ne pouvons pas nous passer ; car, assurément, notre foi n’est rien sans Lui. Sans abandon à Jésus, notre foi devient bizarre et déséquilibrée, comme un oiseau qui essaie de parcourir une longue distance en marchant. Les oiseaux sont faits pour voler ; notre foi est faite pour Jésus. Telle est la vérité centrale de l’Évangile, le point central de notre culte, l’élément central catalyseur de notre mission dans l’Église. Si nous ne nous abandonnons pas à cette vérité, nous nous abandonnerons à quelque chose d’inférieur à Jésus. Et ceci a des implications pour nous en tant que croyants.
Vous devenez l’esclave de ce à quoi vous vous abandonnez. C’est toujours ainsi que ça se passe pendant les guerres ; il en est de même pour ce que nous considérons comme important dans notre vie. Ce à quoi nous nous abandonnons finit par devenir notre maître ; nous devenons partie intégrante de sa vie ; et, par conséquent, nous devons faire attention à ce que nous voulons finalement appeler notre maître. Mais vous ne pouvez pas vous tromper lorsque votre Maître est Celui qui gouverne avec grâce l’Univers.
Nous avons été rachetés et invités (sans que ce soit un ordre) à nous abandonner à Jésus-Christ. Il n’y a là aucune contrainte, seulement un désir. Il n’y a aucune obligation, seulement une invitation. Est-ce que ça a du sens pour vous ? Tout est donné gratuitement et doit être reçu gratuitement. Notre abandon n’est pas forcé, mais est l’invitation d’un hôte gracieux. Nous avons été appelés, et non enchaînés, à cette vie de foi et de grâce. L’occasion nous a été offerte de changer l’objet de notre allégeance et de croître pour entrer dans le Royaume de Dieu. Nous avons reçu les clés du Royaume des cieux par le moyen de la grâce, et nous avons été invités à demeurer dans ce Royaume créé par la grâce. Ça n’a simplement pas de sens, vu dans notre perspective humaine !
Trop souvent, nous réagissons avec violence à ce type d’amour. Il échappe tellement à notre compréhension que nous préférerions ne pas essayer de comprendre. Nous le rejetons, nous refusons de nous abandonner à lui, parce qu’il s’écarte de ce à quoi nous sommes habitués. Au lieu d’accepter et de suivre, nous le rejetons, et nous nous éloignons d’un Dieu qui est si disposé à nous aimer que nous ne pouvons pas même le comprendre.
Peut-être le moment est-il venu d’abandonner la lutte et de nous abandonner à l’amour de Jésus-Christ, qui englobe tout.
Que la grâce de Dieu soit sur vous tous ; puissiez-vous trouver la paix en Lui !
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