Ce message nous invitera à prendre une décision : celle d’accepter Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. Si vous n’avez jamais connu l’assurance du salut en Christ, écoutez très attentivement et laissez Dieu toucher votre cœur. Et, s’Il vous convainc que ceci vous concerne, arrivé à la fin de ce message, prenez la décision d’accepter Jésus comme votre Sauveur personnel et de vous réjouir dans l’assurance du salut.
Introduction
Une de mes amies est infirmière pour les chevaux. Un jour, elle examinait des chevaux lorsqu’elle remarqua qu’un cheval se comportait de manière particulièrement étrange et inhabituelle. L’animal présentait des signes de colique : il frappait le sol avec son sabot et tournait la tête vers son ventre. À l’examen, elle constata que les gencives du cheval étaient pâles, que ses muqueuses étaient sèches, et qu’il agitait constamment la queue. Il présentait également des symptômes neurologiques. Quand elle vit du sang sur la partie postérieure de sa jambe, elle comprit qu’il avait été mordu par un serpent, très probablement un serpent venimeux.
Elle lui administra des électrolytes et des antinévralgiques, ainsi que beaucoup d’eau et de vitamine C. Elle fit tout ce qu’elle put … et le cheval guérit !
Elle m’envoya un SMS dans lequel elle disait : « Je viens de sauver la vie de mon premier cheval ! Un cheval de mon pré s’était fait mordre par un serpent, et je lui ai sauvé la vie. Youpi ! »
Je lui répondis : « Félicitations ! Je suis fier de toi, vétérinaire ! Maintenant, Jésus veut te sauver la vie ! »
Elle me répondit par un bref SMS qui disait : « LOL », ce qui signifie : « Rire aux éclats. »
Je répondis aussitôt, amusé et sérieux en même temps : « Ce n’est pas un sujet de plaisanterie. C’est aussi une question de vie et de mort. Je suis heureux que tu aies sauvé ce cheval d’une mort certaine. Jésus veut aussi te sauver d’une mort certaine. Veux-tu l’accepter ? On peut arranger des études bibliques ! »
Sans Jésus-Christ, nous nous dirigeons vers une mort certaine. Mais Dieu a promis de nous envoyer un Sauveur qui sauverait le monde entier de l’esclavage du péché. L’Ancien Testament répète ce thème sur la venue du Messie dans le monde pour nous libérer. Jésus a ouvert la voie ! Dieu a tout fait, et c’est notre responsabilité d’accepter ce fait.
Nous sommes dans la fosse du péché, et nous avons besoin d’une aide de l’extérieur, une aide qui nous vienne d’en haut. Nous sommes nés du mauvais côté de la voie, et nous sommes tous « privés de la gloire de Dieu … Il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3.23, 10). Nous avons besoin d’une puissance en dehors de l’humanité pour nous racheter. Cette puissance, nous la trouvons en Jésus.
La Bible nous apporte la solution dans Romains 3.21–24. Ici, l’apôtre Paul nous présente une vérité très réelle sur notre position en tant qu’êtres humains, face à la réalité de nos vies :
« Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »
Vous le voyez donc : il n’y a aucune différence. Nous avons tous besoin du salut. Chacun de nous a péché.
Il y a une justice qui vient de Dieu. Nous l’avons en Jésus-Christ, par le moyen de la foi. Elle est tout entière contenue en Jésus. Le mot clé, c’est la foi.
La justification par la foi produit une paix qui englobe tout (Romains 5.1). Sur quelle base Dieu peut-Il permettre aux méchants de devenir justes ? Par la mort et l’ensevelissement de Jésus-Christ, par Ses œuvres et Sa mort !
Romains 5.18, 19 nous dit que, par un seul homme, nous sommes rendus justes devant Dieu. Nous avons le choix : être soit en Adam, soit en Christ. Mais tous ceux qui sont en Adam mourront, et tous ceux qui sont en Christ vivront.
Nous pouvons être considérés comme justes sur la base de la vie de Jésus-Christ !
Le « BESOIN » du salut est bien réel.
Le « BESOIN » du salut est pour ici et maintenant, pour la façon dont nous envisageons la vie.
Le « BESOIN » du salut est pour les païens.
Le « BESOIN » du salut est pour les braves gens.
Le « BESOIN » du salut est aussi pour les personnes religieuses.
Une personne religieuse peut avoir de la religion, des doctrines et des cérémonies, sans toutefois aimer ni obéir. Ceci, mes amis, est une position très dangereuse.
Est-ce sous cet angle que vous vous voyez ? Comme un pécheur ? L’apôtre Paul dit qu’il était le premier des pécheurs (1 Timothée 1.15). Je partage ses sentiments, ainsi que ceux du poète australien Henry Lawson, qui dit : « Je suis le président de l’Ancien ordre des pécheurs. »
Henry Lawson aurait peut-être revu sa déclaration s’il m’avait rencontré. Vous voyez, je connais bien le « vieil homme » ; ma nature humaine pécheresse, que j’ai laissée au fond de l’eau lors de mon baptême, peut refaire surface à tout instant … surtout quand je suis au volant. Je possède une voiture à quatre roues motrices. Les propriétaires de ce genre de véhicules pensent parfois avoir des droits et privilèges spéciaux par rapport aux autres usagers de la route. Je fais peut-être partie de ceux-là. C’est pourquoi je ne mets pas d’autocollants « J’aime Jésus » à l’arrière de mon véhicule. Quand je suis sur la route (et j’y suis très souvent), je lutte avec tous ces sentiments et émotions non chrétiens quand quelqu’un me coupe le passage, manque de courtoisie ou roule lentement sur la voie express. Je dois admettre cette réalité : le vieil homme est encore là. Je répète : je dois mourir avec Jésus-Christ. Je veux être assuré qu’en dépit de mon cœur pécheur, Jésus-Christ m’aime, veut me pardonner et me donner la vie éternelle.
Ainsi, vous pouvez voir que j’ai vraiment besoin d’un Sauveur ! J’ai besoin non seulement d’être sauvé de mon péché, mais aussi sauvé de la folie de moi-même. Seigneur aide-moi à aimer cette personne de la même façon que tu m’as aimé, aide-moi à voir cette personne à la lumière de la croix, même si elle m’a offensé !
Dieu a implanté l’éternité dans chacun de nos cœurs. Nous n’avons pas été créés pour vivre seulement une journée ; nous l’avons été pour être candidats à l’immortalité. Parce qu’il n’y a pas que cette vie. Nous pouvons vivre tout au plus 100 ans ; mais nous vivrons éternellement. Après la résurrection, nous vivrons plus longtemps que maintenant. Nous aspirons à l’éternité. C’est parce que Dieu nous a créés ainsi ; Il nous a créés à Son image. Dieu nous a liés à l’éternité. Notre relation avec Dieu ici sur terre détermine où nous passerons le reste de notre éternité.
C.S. Lewis a dit : « Il ya deux sortes de gens : ceux qui disent à Dieu : ‘Que ta volonté soit faite’, et ceux à qui Dieu dit : ‘Très bien, fais comme tu veux !’ »
Tout comme les neuf mois que nous avons passés dans le ventre de notre mère n’étaient pas une fin en eux-mêmes, mais la préparation à la vie, de même la vie présente est la préparation pour l’éternité. Ce monde n’est pas notre « chez nous » ; nous sommes seulement de passage !
Mais cette vie a été interrompue par le péché. Et c’est pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur ! La solution de Dieu est nécessaire ; c’est un miracle ; elle est complète ; et c’est un cadeau ! Sans elle, nous ne pourrions pas voir le Royaume de Dieu (Jean 3.3, 5). Nous ne pouvons pas nous sortir d’une flaque de boue en nous attrapant par les lacets de nos chaussures (Ésaïe 64.5).
La réparation extrême
Mon ami Garth Bainbridge a dit ceci : « Une émission populaire de téléréalité invite les gens à se soumettre au bistouri d’un chirurgien esthétique devant les téléspectateurs du monde entier. Le but de cette opération est de faire disparaître de ces personnes leurs traits les moins attirants. Cette émission est intitulée « Extreme Makeover » (la réparation extrême). Mais, d’après Jésus, elle n’est pas encore assez extrême. Il ne suffit pas de recevoir un coup de bistouri ici et là ; mais nous devons être transformés jusqu’au plus profond de nous-mêmes ; nous devons naître de nouveau. »
C’est ce que Jésus a dit un soir à Nicodème. Nicodème était un homme bon, un Pharisien. Les Pharisiens pensaient être les meilleurs hommes de la terre, surpassant tous les autres par leur spiritualité. Ils observaient toute la loi de manière littérale et ne s’écartaient pas de ses milliers de commentaires rédigés par les scribes. Et pourtant, Jésus a dit que ça ne suffisait pas pour avoir accès au Ciel, et qu’il fallait naître de nouveau.
Nicodème était un membre très respecté de la communauté, choisi avec soin par le peuple pour siéger au conseil du gouvernement juif, le Sanhédrin. Pourtant, malgré ce que les gens voyaient de lui, Jésus, lui, voyait quelqu’un qui avait besoin de naître de nouveau.
C’était un grand érudit et un grand maître ; c’était un « maître en Israël » (Jean 3.10). Et pourtant Jésus lui a dit : Tu es vraiment ignorant si tu ne te rends pas compte que tu as besoin d’une réparation extrême ! Tu dois naître de nouveau si tu veux voir le Royaume de Dieu.
« Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (verset 6). Chaque naissance est un miracle ; mais il existe un miracle encore plus grand : la nouvelle naissance par le Saint-Esprit.
Vous n’aviez rien à dire lors de votre première naissance ; par contre, vous pouvez choisir de naître de nouveau. Tout comme vous n’avez pas rien apporté en ce monde lors de votre première naissance, votre nouvelle naissance est l’œuvre puissante du Saint-Esprit, la troisième personne de la divinité. Ce n’est que par Lui que nous pouvons devenir des hommes nouveaux. C’est précisément ce qu’Il nous affirme pouvoir faire :
« Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ezéchiel 36.26, 27).
C’est là un changement qui va jusqu’au plus profond de nous-mêmes ; c’est une transformation extrême ! Le Saint-Esprit nous renouvelle dans notre personnalité la plus profonde : notre façon de penser, de sentir et de vivre. Les gens se rendaient dans le désert de Judée pour entendre Jean-Baptiste prêcher, non parce qu’il prêchait des sermons à leur goût, mais parce que, après 400 ans de silence, une voix prophétique résonnait à nouveau en Israël. Son message était clair et simple : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3.2). Ses auditeurs répondaient en prenant des décisions. Ils confessaient leurs péchés et étaient baptisés dans le Jourdain.
Certaines personnes ont été baptisées pour l’honneur de leur famille sans qu’il y ait de véritable conversion du cœur ; certains ont été baptisés parce que leurs amis le faisaient. Mais le seul baptême qui compte est le résultat d’une expérience personnelle de transformation de la vie.
La puissance du Saint-Esprit relève simplement du miracle : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3.8).
Ce phénomène spirituel ne peut pas être expliqué. Il ne peut qu’être vécu. Je ne peux pas vivre sur votre expérience spirituelle, et vous ne pouvez pas vivre non plus sur la mienne. Elle doit être personnelle. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’est une belle expérience !
Quel est, selon vous, le verset biblique le plus connu ? Il est probable que vous allez répondre : Jean 3.16.
Quel est le deuxième verset le plus connu ? Jean 3.17. Ce verset nous dit que Jésus est venu pour sauver et non pour condamner.
La loi de Dieu exigeait que nous soyons condamnés ; mais Sa grâce nous a sauvés, sans fermer les yeux sur les exigences de justice de Sa loi, et sans les minimiser. Ainsi, Jésus satisfait la justice de Dieu, et Dieu a pu nous offrir gratuitement Sa miséricorde !
Tout ce qui concerne Jésus, Sa venue, Sa mort, Ses œuvres, attestait du désir du cœur de Dieu de nous sauver plutôt que de nous condamner. Si une sentence devait être prononcée contre la race humaine pour sa désobéissance, nul dans l’Univers n’aurait présenté d’objection. Mais, au lieu de venir en tant que juge, Jésus est venu comme l’un des nôtres, vivant et mourant pour nous. Il a pris sur Lui ce que nous méritions, afin de nous donner ce que nous ne méritions pas.
Mais la sentence demeure si nous nous refusons ce que Jésus désire ardemment nous donner.
Jean 3.18 nous dit : « Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »
La grande histoire de salut comporte deux grands faits :
Il n’y a pas d’autre issue à notre situation ! La colère de Dieu ne se manifeste que si nous rejetons Son Fils. Mais si nous croyons au Fils et L’acceptons, nous avons la vie éternelle.
Est-ce à dire qu’il suffit de croire au Fils pour avoir la vie éternelle ? Quelle différence cela fait-il réellement si je crois en Jésus et si j’accepte le don qu’Il m’offre ? La différence est énorme ! C’est croire en Jésus et L’accepter qui fait la différence entre périr et vivre éternellement.
Malheureusement, la plupart des gens refusent cette offre ; ils sont plus attirés par leurs péchés que par le Sauveur !
Jean 3.19 nous dit : « Et ce jugement, c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »
Certaines personnes voudraient obtenir le salut selon leurs propres conditions ; elles voudraient avoir à la fois les choses terrestres et les choses célestes. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6.23) n’est pas qu’une déclaration sur la conséquence ultime du péché. Ça signifie qu’à cet instant même, nous sommes « morts par nos offenses et par nos péchés » (Éphésiens 2.1). Nous ne pouvons pas lever le petit doigt pour nous délivrer de la servitude du péché et changer le cours de notre vie en passant de la rébellion à la justice. Le péché coule dans nos veines.
Notre unique espérance est de fixer les yeux sur « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1.29). C’est Lui qui a porté notre péché et ses conséquences destructrices en mourant à notre place. Il a pu ainsi neutraliser son effet toxique et vaincre sa puissance.
« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21).
Ce merveilleux échange, qui constitue le plus grand acte d’amour, devrait rendre notre conscience sensible à la terrible nature du péché. « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » (Matthieu 5.4). Pleurer sur ses péchés est une bonne étape dans la manière de les traiter de manière appropriée. Ce n’est pas en refusant de les admettre que nous trouverons le réconfort, mais plutôt en leur faisant face. Lorsque nous les appelons par leur nom véritable et les exposons à la lumière venue du Ciel, la grâce rédemptrice de Dieu les efface.
David a parlé de la paix qu’il a connue en confessant ses péchés envers Bathschéba et le meurtre d’Urie (Lire Psaume 32.1–5). David avait péché contre Bathschéba et contre Urie ; mais TOUT péché, dans sa nature ultime, est un péché contre Dieu. Écrasé sous le poids et la culpabilité du péché, il déclare, dans le Psaume 51 :
« O Dieu ! Aie pitié de moi dans ta bonté : selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ; lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. »
Dieu ne veut pas que nous nous rappelions la culpabilité du péché ; mais nous devons nous rappeler que nous sommes des pécheurs qui ont besoin d’un Sauveur. Heureux sommes-nous lorsque nous pleurons sur nos péchés et les confessons, car nous repartirons avec la joie et le réconfort du pardon !
Avoir l’assurance du pardon et de la puissance purificatrice de Jésus nous donne la certitude de la vie éternelle. En croyant en la solution de Dieu et en acceptant le don du salut, nous passons de la mort à la vie. Lorsque nous rendons le dernier soupir, que ce soit à cause d’une maladie insidieuse ou de la vieillesse, nous ne perdons pas la bataille, nous gagnons ! Le cancer peut détruire notre corps, mais il ne peut pas détruire notre esprit, et il ne peut pas détruire notre âme ! Nous serons en sécurité dans les bras de Jésus. Nous sommes vainqueurs si nous faisons nôtre la promesse de la vie éternelle! Il n’y a pas le moindre doute quant à notre destin éternel ! Nous avons un avenir éternel avec Jésus-Christ, notre Seigneur et Roi. Nous avons le droit d’en être fiers, parce que les paroles de Jésus sont vraies et dignes de confiance !
La promesse nous est donnée dans les termes les plus clairs et les plus puissants :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5.24).
Il n’y a pas de texte en petits caractères, ni de clause cachée : si vous entendez Sa Parole et croyez, vous avez la vie éternelle. Vous êtes passés de la mort à la vie. Même si nous passons par la mort, notre vie est « cachée avec le Christ » (Colossiens 3.3). Ceci aura lieu lorsque Jésus ressuscitera Ses bien-aimés de leurs lieux de repos. Car ceux qui meurent en Lui ont leur avenir assuré : ils sont passés de la mort à la vie !
La solution de Dieu est nécessaire ; c’est un miracle ; elle est complète ; et c’est un cadeau !
Notre rôle est le suivant : reconnaître notre besoin de Dieu et confesser nos péchés. « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume de Dieu est à eux » (Matthieu 5.3). Être pauvre en esprit, c’est être conscient du fait que nous avons besoin de Dieu. Nous ne devons pas nous féliciter nous-mêmes et mépriser tous les autres. Au contraire, nous nous écrions : « O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » (Luc 18.13). C’est la première étape pour obtenir le Royaume des cieux.
Le cantique des pauvres en esprit, c’est « Tel que je suis, sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi, et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens, je viens ! » Reconnaître notre pauvreté spirituelle et nous accrocher à la croix est plus qu’une première étape : c’est notre garantie d’une place dans le Royaume de Dieu.
Lorsque nous croyons à la solution de Dieu et l’acceptons, nous avons la vie, parce que nous avons accepté le Fils. Ne vous excusez pas de ce que Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14.6). Il n’existe aucun autre Sauveur. Ce n’est que par Sa venue sur la terre, Sa vie, Sa mort et Sa résurrection que nous avons le salut. On accuse parfois les chrétiens d’être arrogants et étroits d’esprit parce que nous affirmons qu’il n’existe aucun autre chemin qui mène à Dieu. Ce n’est pas nous qui avons inventé l’idée que Jésus est le seul chemin. Ce n’est pas nous qui l’affirmons, c’est Lui. Si les hommes avaient pu accéder à Dieu de toute autre manière, Jésus n’aurait pas eu besoin de mourir. Sa mort est la preuve qu’il n’existe pas d’autre chemin.
Romains 8 commence par la déclaration qu’« il n’y a … aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (verset 1). Pour condamner le péché en l’homme pécheur, Dieu a envoyé « son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché » (verset 3).
Les versets 2 à 34 du chapitre 3 de l’épître aux Romains nous donnent l’assurance de ne pas connaître de défaite. Ce passage s’achève sur l’idée qu’il n’y a pas de séparation. Rien « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » (verset 39). Pas de condamnation ! Pas de défaite ! Pas de séparation !
Telle est la réalité de Dieu. Tout ce que nous avons à faire, c’est de croire à cette réalité nouvelle qui nous vient de Dieu, la réclamer, nous y plonger et nous en réjouir !
LA DÉCISION D’EN « FAIRE UNE RÉALITÉ »
Il est temps d’entendre une fois de plus cette voix prophétique : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3.2). Nous avons également besoin d’agir, de confesser nos péchés et d’être baptisés.
Jean-Baptiste dit : « Produisez donc du fruit digne de la repentance » (verset 8). Ne comptez pas sur votre héritage d’adventiste du septième jour pour vous obtenir une place dans le Ciel. Je veux que vous sachiez que « tout arbre … qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu » (verset 10b). Pour certains d’entre nous, « déjà la cognée est mise à la racine des arbres » (verset 10a) ; c’est-à-dire que l’heure du jugement de Dieu est arrivée. Nous avons besoin d’être secoués pour sortir de notre état de tiédeur et de formalisme religieux et produire « du fruit digne de la repentance ».
Si vous en avez assez d’être tiède dans votre cheminement chrétien et de vous être prélassé sur le canapé de la médiocrité, il est temps de vous lever et de vous mettre en accord avec Dieu. Confessez vos péchés, repentez-vous-en, et pleurez dessus.
Aujourd’hui, nous n’allons pas rejeter ce que Jésus désire ardemment nous donner !
Aujourd’hui, nous allons dire à Jésus que nous désirons un cœur nouveau et un esprit nouveau pour remplacer le « cœur de pierre » par un « cœur de chair » (Ézéchiel 36.26).
Aujourd’hui, si Dieu a touché votre cœur et vous a convaincu que ceci vous concerne, je vous invite, dans votre esprit, à :
Puis, réjouissez-vous de l’assurance du salut. Marchez dans la joie et le réconfort du pardon ! Aujourd’hui est un nouveau jour ; il nous faut en tirer le maximum !
© 2024 AdventisteReunion. Construit avec WordPress et le thème Highlight Theme