II. Un désir de collaboration
#6 En son temps
« Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. » Jean 2.3-4
Nous ne savons pas avec certitude ce que Marie attendait de Jésus lors des noces de Cana. Ce que nous savons c’est qu’il n’était pas encore l’heure pour ça. Le ministère de Jésus s’est toujours déroulé selon un plan existant de toute éternité.
Je ne peux pas imaginer que Marie espérait le miracle qui a finalement eu lieu. Cela impliquerait que le Christ ait fait passer la volonté de sa mère avant le plan de Dieu. Marie espérait probablement plus qu’un miracle. Mieux que personne, elle savait qui était réellement Jésus, le messie promis, et voulait que le monde le sache. Mais l’heure n’était pas encore venue. Marie accepta que le plan de Dieu se poursuive à son rythme et invita les serviteurs à suivre les recommandations de son fils.
En tant que chrétien, nous avons hâte que les choses se réalisent, mais la soumission dont Marie a fait preuve nous enseigne à faire de même. Consciente d’être l’outil et non l’architecte, elle fit sa part pour que le miracle se réalise selon sa volonté de Dieu, et ce, bien qu’elle espérait davantage.
Seigneur, j’ai hâte que tes promesses se réalisent, mais aide-moi à accepter que cela se fasse en ton temps et selon ta volonté.
Réflexion :
Nous arrive-t-il de perdre patience dans le domaine de l’évangélisation ?
Pensez-vous qu’il est possible de freiner ou faire obstacle à l’œuvre de Dieu par notre impatience ?
Comment réussir à hâter l’avènement du jour de Dieu toujours avec patience et soumission ?
“À l’aube du sabbat” est une pensée qui interroge sur notre vocation en tant que disciples.
Elle est écrite et publiée par le département des communications de la FEAR (Fédération des Églises Adventistes de La Réunion).